Des amours indésirables, cela peut concerner des unions forcées (mariages décidés par les parents, souvent sans concertation ni même consentement de la jeune mariée). Cela peut concerner aussi les garçons qui souvent se voient forcer la main par la mère ou le père ou les deux à la fois, pour différentes raisons (affaires familiales, affaires commerciales ou toute autre raison d’intérêts particuliers).
Cela peut être aussi des désir d’unions contrariées et donc impossibles à réaliser: attirance réciproque mais impossibilité pour raison d’âges trop différents, de proximité familiale (consanguinité), de différends graves entre les familles des deux amoureux, différence trop marquée de niveau social, ou plus grave, des raisons d’appartenance religieuse , régionale (le régionalisme dans certains milieux est encore très vivace), raciale (arabe/berbère, blanc/noir)… Les mariages « mixtes » entre maghrébins de pays différents relèvent eux aussi et très souvent hélas du domaine de l’indésirable ou du moins non souhaités.
Mais les amours les « plus indésirables » sont celles qui relèvent de l’interdit, condamnées à la fois par la loi religieuse et/ou celle dite « civile », relevant de la justice du pays en question. Celles qui relèvent des marginalités dont il est encore très difficile de parler, même aujourd’hui.
L’évolution des mentalités vers plus de libertés ou de tolérance dans différents domaines peine encore à se frayer un chemin quand il s’agit des fondements mêmes de l’ordre sexué dans cette ère culturelle.
Bien que la religion propose une vision plus ou moins complète de la vie sexuelle, il est très important d’aborder cette question des marginalités pour essayer de l’analyser puisque de toute façon, elle existe, a toujours existé malgré les interdits, l’opprobre et les anathèmes.
Il n’est pas étonnant que le silence soit encore de rigueur sur une réalité qui a marqué la vie sociale de dynasties entières ayant régné sur le monde musulman au fil des siècles.

L’homosexualité dans les sociétés maghrébines

 

Ibn-Khaldun sociologue maghrébin du moyen-âge

Le père de la sociologie maghrébine, le savant Ibn Khaldoun en a dressé un tableau sévère , il en fait l’un des facteurs de la corruption des mœurs sociales de son époque.
Aujourd’hui encore, tout fonctionne comme si l’homosexualité n’avait jamais existé en terre d’islam, que l’éphèbe (ghoulam), n’avait jamais constitué un des personnages les plus proches du Prince, et que l’androgyne, l’hermaphrodite (al-Khountha) n’avaient jamais été évoqués par les exégètes ni les plus grands auteurs de la littérature arabe classique.
Bien entendu, les marginalités sexuelles ne sont plus de nos jours ce qu’elles ont été à l’époque médiévale, mais il est impossible de continuer à les biffer, les nier, feindre de les ignorer ou vouloir même les « annihiler », car le monde d’aujourd’hui, avec les moyens de communication modernes, notamment les réseaux sociaux permet aux milieux concernés, non seulement plus de facilités de contacts par l’image ou la parole de manière intime, discrète et sécurisée, mais de rencontres « physiques » possibles et ce, même si les protagonistes sont à des milliers de kilomètres les uns des autres.. Ni vus, ni connus.
Il s’agit de lever le voile, autant que faire se peut sur des pratiques non seulement indésirables par la société « bien-pensante », mais interdites et souvent très sévèrement condamnées sur le plan judiciaire. C’est-à-dire des attirances sexuelles entre personnes de même sexe, de manies plus discrètes , de la misogynie, l’inceste, la pédophilie et d’autres conduites relevant de la sphère interdite de l’éros social. Citons, en vrac : « les « apparences ambiguës », la place de l’éphèbe dans l’imaginaire collectif, l’androgyne sur lequel n’arrive pas à statuer les exégètes, de même que de « l’hommasse », la femme garçonne, les travestis etc… Autant dire toute la gamme des sexualités existantes entre le pôle de la virilité extrême et celui de la féminité totale. Entre ces deux pôles tout un monde de simples appréciateurs, d’amateurs éclairés et de pervers, de voyeurs , d’exhibitionnistes occasionnels ou invétérés, bisexuels actifs,

 

jeune maghrébin du siècle dernier

 

uranistes (1) aux sentiments troubles. La panoplie est aussi large au Maghreb qu’ailleurs et l’uranisme existe bel et bien probablement plus dissimulé qu’ailleurs aussi bien en actes qu’en paroles.
L’évocation de toute forme de marginalité sexuelle est taxée de malédiction. Parler de la sexualité « hors normes » est en soi une œuvre impie.
Le refoulement de la séduction masculine, qu’elle soit franche homosexualité (liwât) ou simple homophilie est très marqué. Le vocabulaire utilisé exprime à lui seul le caractère délétère attribué à toute attirance pour le même sexe.

L’homosexualité masculine au Maghreb

 

Homosexualité masculine au Maghreb

 

Pourtant, collectivement et dans le « non-dit », dans l’inconscient collectif, concernant l’homosexualité masculine, chez les hommes comme chez les femmes, on fait une distinction entre :

– L’homosexuel actif au Maghreb

Bénéficie, même chez les plus intransigeants d’une certaine complaisance, parce que « baiseur », il a gardé une certaine forme de virilité, même si ses cibles, ses proies sont déconsidérées. Il est en revanche lourdement condamné moralement et du point de vue pénal quand il s’en prend aux enfants (pédophilie), car là, il franchit de façon impardonnable l’une des « houdoud Allâh » (Limites de Dieu aux contours indéfinies en réalité). Souvent d’ailleurs, l’homosexuel actif prend les mêmes allures, postures, apparences de l’hétérosexuel : musculature bien mise en apparence, moustache conquérante, pilosités sur la poitrine ostensiblement exhibées et autres signes, très courants aussi en France dans les milieux dits « machos ».

– L’homosexuel passif au Maghreb

, le « ‘attaï » assimilé à une femmelette, un rebut d’humanité, plus méprisable qu’une prostituée. Il est systématiquement dénoncé, humilié et peut subir des représailles physiques de la part de n’importe quel individu, voire banni par sa propre famille, excommunié et chassé de son quartier ou même de sa ville. Il a beau essayer de cacher son jeu en imitant par exemple les comportement de l’ »actif », il est vite trahi par sa nature et repéré notamment par les connaisseurs, notamment par les actifs qui non seulement vont en profiter mais aussi par la suite le dénoncer au cas où il deviendrait récalcitrant ou refuserait des avances.
Signalons enfin que dans cette catégorie, il y a ceux qui vendent leur services tels des prostituées et ceux qui le font réellement parce qu’ils y trouvent leur plaisir.

L’homosexualité féminine au Maghreb

La difficulté de traiter sereinement de l’homosexualité masculine est démultipliée lorsqu’il s’agit de l’univers féminin. Le fait est que le lesbianisme est recouvert d’un manteau encore plus épais que celui de l’homosexualité masculine.
Même dans la littérature classique, y compris celle consacrée ouvertement à l’amour au sens large du terme, c’est dire celui qui prend en considération aussi bien la partie sentimentale, affective, passionnelle que celle liée directement aux rapports charnels, les faits rapportés, le style même de la narration sont constamment recouverts d’un voile de pudeur avec visiblement des précautions oratoires et l’obsession constante de ne pas franchir certaines limites. (2). Voir l’œuvre de Ibn Hazm : Le collier de la colombe.

Cette réserve, cette distance chargée de pudeur se retrouve même dans la poésie classique ou chez des auteurs anonymes qui nous ont légué les fameuses Mille et une Nuits où toutes les marginalités se rencontrent dans un formidable bouquet parfumé d’érotisme exquis et où les scènes d’amours les plus osées sont mêlées à une forme d’humour destiné sans doute à en atténuer les aspects pouvant paraître choquants.
Les ouvrages consacrés à l’amour physique dits d’»érotologie » sont eux aussi assez pudiques concernant l’homosexualité féminine alors que la matière dont ils traitent aurait permis plus d’audaces, plus de révélations et de découvertes. A croire que les auteurs eux-mêmes avaient des difficultés à rassembler la matière nécessaire en termes d’informations en plus d’une forme d’auto-censure (3). Voir l’ouvrage de Cheikh al-Nafzâwi : La prairie parfumée.

On assiste donc à une sorte de refoulement systématique dès qu’il s’agit des rapports qui régentent la vie interne du gynécée. La promiscuité entre femmes dans des pays qui refusent de rapprocher les deux sexes, entraîne nécessairement des sentiments de tendresse qui finissent par déboucher sur le lesbianisme, avec là encore, la nécessité d’établir des règles en matière de comportement pour que cela reste dans le secret le plus total. La majorité des femmes qui en arrivent là, savent qu’il ne s’agit que d’un simulacre, un pis-aller aussi inconfortable que dangereux.

L’homosexualité féminine perçue comme une anomalie au Maghreb

L’homosexualité féminine reste une anomalie que souvent les lesbiennes elles-mêmes se cachent ou évitent d’ébruiter. D’où la difficulté de trouver une partenaire. Quand une femme qui a des penchants lesbiens, elle ne peut donc les révéler à personne, surtout dans son entourage familial. Le plaisir lesbien refoulé ou volontairement retenu va donc s’exprimer surtout par les mots (doux), les compliments à peine déguisés, des attouchements furtifs aux airs anodins et innocents et surtout trouver quelques libertés lors de la visite hebdomadaire au hammam où la nudité même partielle est incontournable et où les femmes peuvent exhiber leurs corps, s’admirer les unes les autres ou constater leurs défauts physiques réciproques. Cette espace clos où elles peuvent se prélasser et où des professionnelles viennent leur masser tout le corps en leur passant du « ghassoul »(4) et en s’attardant plus à certains endroits.

En cas de mariage (nécessairement forcé par conséquent), personne ne se souciera d’elle si elle refuse le mariage avec forcément un inconnu , la conjonction avec un corps mâle celui d’un homme probablement commerçant aux mains graisseuses, elle qui ne souffre aucun contact charnel avec un homme fût-il le plus dévirilisé, le plus efféminé ? Comment va-t-elle ressentir l’inévitable pénétration tribale, toujours violente, même en cas de mariage avec consentement ?
Le saphisme dans la culture arabo-musulmane en général incarne une abjection, un blasphème à la création divine ; et sur le plan social la plus grande douleur morale qu’une famille puisse connaître, une malédiction, nécessairement l’œuvre du shaytân qui aurait décidé de s’acharner sur elle en dévoyant l’une de ses filles et en la poussant loin au-delà des « houdoud Allâh ». Lesbiennes et pédérastes sont les deux faces d’une même médaille, celle de l’infamie, la « fadhîha » (ignominie) avec pour conséquence un sentiment lourd de honte sur fond de scandale.

Éphèbes et androgynes dans la culture maghrébine

 

Ephèbeau maghreb

 

L’androgynie est une réalité physique apparente du corps. Il s’agit d’un corps bisexué sans être franchement ni masculin, ni féminin. L’androgyne oscille entre les deux sexes sans pouvoir se décider. Cette ambivalence est structurelle ; il n’y peut rien.
Elle est condamnée par l’islam au même titre que l’homosexualité féminine ou masculine. L’islam s’aligne donc sur des pratiques terribles connues avant lui, notamment dans la Rome antique où les androgynes étaient l’objet de nombreuses persécutions et exactions car considérés comme des monstruosités. La Grèce ancienne les rejetait également parce qu’ils représentaient le Mal, l’impureté, la souillure.
Incubes (5) aux apparences humaines, ils ne peuvent qu’annoncer des calamités et doivent par conséquent supporter la vengeance des hommes.

Mais malgré les interdits religieux, les arabo-musulmans ont entretenu des relations particulièrement émouvantes, notamment avec les « mignons » dont ils ont chanté les atours, la douceur, les mérites aussi bien physiques que psychologiques. Dans la littérature classique, les mignons apparaissent tantôt sous la forme d’éphèbes , tantôt sous la forme d’androgyne ou d’un garçonnet à la fleur de l’âge.
D’après Pérès, grand spécialiste de la poésie arabe, « c’est très fréquemment que des vers font allusion à des mignons musulmans, chrétiens ou juifs , désignés habituellement par les mots Ghoulam , wasoum, fatâ ou bien ghoulam amrad (éphèbe imberbe) ; quand les mignons commençaient à prendre de la barbe , ils étaient appelés mu’addir, de ‘idâr , duvet ou poils couvrant les joues ; l’effémination de ces garçons était exprimée par le mot « mukhannath » (6).

Mais il ne s’agissait que d’une attirance aussi esthétique que sexuelle voire d’une « consommation virtuelle », ouvertement exprimée sans connexions particulières avec le personnage de l’éphèbe du Paradis tel qu’évoqué par le coran. L’éphèbe du Paradis est présenté comme une récompense dont disposeraient les méritants ayant eu droit à l’entrée au Paradis : « Pour les servir, parmi eux circuleront des éphèbes, à leur service qui sembleront perles cachées » (sourate LII). Plus loin : « Parmi eux circuleront des éphèbes immortels tels qu’à les voir, tu les croirais perles détachées » (sourate al-Insân, L’Homme, verset 19) (7).

De fait, les caractéristique de cet éphèbe coranique relèvent de l’angélologie : apparence dépassant la perfection humaine, caractère éthéré sur le plan cinétique et morphologique, éléments de bienfaits et de bien-être parmi tant d’autres au Paradis.

La femme vierge au Maghreb

 

Manifestation de femmes à Alger pour leurs droits

 

La littérature universelle a toujours glorifié la virginité féminine sans entraves.
Chez les poètes arabes, la virginité avait ses adeptes, chantres sur lesquels elle exerçait une fascination et une influence sans limites. Même dans les Mille et une Nuits, littérature populaire à caractère plutôt « libertaire » en matière de jouissances charnelles, les vierges sont nimbées d’une aura qui les rend encore plus attirantes toute en étant distantes, difficiles à atteindre, pratiquement inaccessibles. Angéliques, en somme.
La kyrielle de jeunes filles chastes promise au fidèle dans l’au-delà, est un aspect important de l’eschatologie coranique et a certainement fertilisé l’imaginaire collectif quant aux vertus de la virginité.
Au Maghreb, et à des degrés divers, la référence à la virginité est revendiquée par les deux sexes et représente l’un des critères les plus importants de l’épouse accomplie. Elle est même vite devenue un critère social, au même titre que la dot ou l’appartenance familiale. Un certificat de virginité est souvent exigé par la belle-famille et les cliniques gynécologiques ne désemplissent jamais de jeunes filles angoissées qui viennent pour être rassurées, notamment après avoir joué à la balançoire, après avoir fait un rêve érotique et notamment après avoir eu leurs premières règles. Les visiteuses ont la même typologie : la jeune femme vierge, la primipare et la ménopausée. Trois tranches d’âge, trois préoccupations différentes.
Toutes les observations faites révèlent à l’évidence la place primordiale que détient encore l’hymen dans les traditions maghrébines. Les métaphores populaires concernant la virginité portent essentiellement sur les notions du « vide », du « plein », du sang qui coule, de celui qui s’arrête et de l’aspect algique ou non quand survient cet épisode qui n’est souvent révélé qu’aux mamans. D’ailleurs, le phénomène des règles, bien que naturel et nullement dévalorisé de quelque façon que ce soit par l’exégèse musulmane est plutôt mal vu dans la culture traditionnelle surtout en milieu populaire et rural.
La femme qui a ses règles, vierge ou non, est considérée comme momentanément « impure » : dans certaines régions, elle s’oblige elle-même à rester enfermée dans sa chambre ou en tout cas à éviter tout contact avec les membres de sa famille. Dans certains milieux, ont lui interdit même de faire la cuisine sous prétexte que pendant sa période de règles elle serait particulièrement maladroite. D’autres s’abstiennent même d’aller au hammam.
Les menstrues sont appelées « hidda » ou ad-dam (sang), terme plus populaire ou encore « al-ghasla » en rapport avec le cinquantième jour ou « youm al-ghasla » (Jour du lavement).
Enfin signalons qu’il existe des « maquilleuses de virginité » qui ont en charge de restaurer les hymens des promises volages .Ces « spécialistes » de la réparation savent que le sang de l’artère est identique à celui de la défloration, aussi trempent-elles plusieurs fois leur stylet dans l’artère afin de tromper le mari soupçonneux.
Une fille non vierge est dite « bikr » (Arabe classique) et « mfassda » en arabe dialectal, littéralement dé-faite ; la fille nubile est dite « s’hîha » (intacte, non détruite). Aux vierges, la poésie préfère le mot « ‘adhra ». La Vierge-Marie à pour équivalent en Arabe « Mariam al-‘Adhra ».
La virginité constitue donc la pierre angulaire de l’éducation féminine en milieu populaire. Elle est l’objet de toute discussion préliminaire en vue d’unir deux êtres. La nécessité pour une jeune mariée d’être vierge pour la nuit de noces se passe de tout commentaire ou négociation de quelque ordre que ce soit et quel que soit le prétexte.
La non virginité est, comme la maladie mentale, un état inconcevable, une anomalie voire une « fâhisha » (état scandaleux et immoral). Si la fille a malheureusement perdu sa virginité, suite à une aventure malencontreuse (viol par exemple), la condamnation est sans appel :rejetée, laissée pour compte, son état ne provoque de que dédain, mépris… Car tout un chacun participe de l’intériorisation de ce « mythe », jusqu’à la justice elle-même qui prévoit peines et châtiments aux contrevenants immoraux, s’ils n’apportent aucune réparation à leur acte en épousant celle avec qui ils ont commis l’acte avant l’heure.

Notes et citations bibliographiques :

(1) – Un uraniste désigne un homosexuel. Le nom vient de Uranie, l’autre nom d’Aphrodite, déessee de l’Amour dans la mythologie grecque.

(2)- Voir l’œuvre de Ibn Hazm : Le collier de la colombe (de l’amour et des amants). Traduit par G.M. Gros, Actes Sud, 2009.

(3)- Voir l’ouvrage de Cheikh al-Nafzâwi : La prairie parfumée où s’ébattent les plaisirs. Trad. R. Khawam, Phébus, 1976.

(4)- Matière grasse à base d’argile naturelle riche en magnésium et en lithium, ayant pour fonction de nettoyer les pores de la peau.

(5)- Un incube est un démon mâle qui prend corps pour abuser sexuellement d’une femme endormie. Velu, hirsute et souvent représenté comme possédant des pieds de bouc, le démon incube pèse sur la poitrine de sa victime endormie et peut même l’étouffer. Son équivalent féminin est le succube. Cela fait penser à l’image de Satan (Shaytân) surtout dans l’imaginaire chrétien.

(6)- H. Pérès. La poésie andalouse en arabe classique. Librairie d’Amérique et d’Orient. Adrien-Maisonneuve, 1953.

(7)- Le Coran, trad. Blachère. J-P Maisonneuve et Larose, 1966.

Bibliographie indicative :

Benkheira H. L’érototolgie en Islam.in Café, 4, 1984
Dehoï E. F. L’érotisme des Mille et Une Nuits, Journal Asiatiquen tome XVII, 1911
Matarasso M. Eloge de la double sexualité dans les 1001 Nuits, in Diogène, N° 118, 1982
Berque J. et Charnay J.-P. L’ambivalence dans la culture arabe. Paris, Anthropos, 1967
Chebel M. L’imaginaire arabo-musulman. PUF, 1993
A. Bouhdiba ; la sexualité en Islam, PUF, 1975
– Le hammam, contribution à une psychanalyse de l’Islam, Maison tunisienne de l’édition, 1973

A. Djebbar : Femmes d’Alger dans leurs appartements, Paris, Edition des Femmes 1980

Zarka CH. Maison et société dans le monde arabe in L’Homme, Paris 1975

Al- Djawbari Abd al-Rahmane : Le voile arraché. Trad. R. Khawam, Phébus , 1980

J. Dejeux : Connaissance du monde féminin et de la famille en Algérie. Revue
algérienne des sciences juridiques, économiques et politiques. 1967-1974

Bonnafont : La femme arabe dans la province de Constantine. Paris, E. Maillet, 1977

Boudot-Lamotte A. L’expression de la malédiction et de l’insulte dans les dialectes arabes maghrébins. In Arabica, t.XXI, 1974

Boullet J. Le symbolisme sexuel dans les traditions populaires. Paris, J-J Pauvert, 1961.

Chelhod J. Les structures du sacré chez les Arabes. Paris, J-P Maisonneuve et Larose , 1964